J'ai noté que mon fils voulait rentrer à la maison alors qu'on était en week-end en bord de mer. Pourquoi alors qu'il était extrêmement content d'arriver sur ce lieu ?
On est effectivement rentré plus tôt.
Une fois à la maison, je l'ai retrouvé seul dans la chambre du fond, seul à faire du coloriage.
Et c'est vrai qu'à ce sujet, il est en pleine découverte.
Précédemment, de lui-même, il s'est mis à colorier les "cases" d'un cahier d'écriture, de faire comme des empilements de couleur... Par moment de me demander de l'aider, de faire des traits de couleur pour bien marquer ces cases et continuer ses lignes d’empilement...
Donc, il fait des choses de lui-même, chose que personne ne lui a demandé de faire...
C'est ainsi que j'ai pensé à mon apprentissage solitaire face à l'informatique. Comme religieusement de manipuler mes premières disquettes... J'étais donc seul face à cet apprentissage, pas de facteur humain direct, facteur qui corrige...
C'est comme apprendre la physique, tu comprend vite que si tu veux sortir d'une pièce, tu passes par la porte, tu n'essaie pas de traverser le mur...
Eh bien, il me semble que pour ma fille de cinq ans, elle n'a pas compris par exemple qu'un 8 est un cinq, qu'il est entre le quatre et le six, et pas autrement... Son approche des chiffres et des lettres restent tout entaché du facteur humain, lequel corrige si nécessaire... Pourquoi alors s'embêter avec l'exactitude !
Se retrouver vraiment seul face à l'apprentissage, début du véritable apprentissage ? Et celui-ci ne peut-être qu'initié par soi-même.
En quoi l'école moderne favorise cela ? En rien, et si tu arrives à sortir du moule dans lequel on veut te fondre, c'est inévitablement l'exécution sociale qui t'attend, drame des chercheurs véritablement indépendants.
On est effectivement rentré plus tôt.
Une fois à la maison, je l'ai retrouvé seul dans la chambre du fond, seul à faire du coloriage.
Et c'est vrai qu'à ce sujet, il est en pleine découverte.
Précédemment, de lui-même, il s'est mis à colorier les "cases" d'un cahier d'écriture, de faire comme des empilements de couleur... Par moment de me demander de l'aider, de faire des traits de couleur pour bien marquer ces cases et continuer ses lignes d’empilement...
Donc, il fait des choses de lui-même, chose que personne ne lui a demandé de faire...
C'est ainsi que j'ai pensé à mon apprentissage solitaire face à l'informatique. Comme religieusement de manipuler mes premières disquettes... J'étais donc seul face à cet apprentissage, pas de facteur humain direct, facteur qui corrige...
C'est comme apprendre la physique, tu comprend vite que si tu veux sortir d'une pièce, tu passes par la porte, tu n'essaie pas de traverser le mur...
Eh bien, il me semble que pour ma fille de cinq ans, elle n'a pas compris par exemple qu'un 8 est un cinq, qu'il est entre le quatre et le six, et pas autrement... Son approche des chiffres et des lettres restent tout entaché du facteur humain, lequel corrige si nécessaire... Pourquoi alors s'embêter avec l'exactitude !
Se retrouver vraiment seul face à l'apprentissage, début du véritable apprentissage ? Et celui-ci ne peut-être qu'initié par soi-même.
En quoi l'école moderne favorise cela ? En rien, et si tu arrives à sortir du moule dans lequel on veut te fondre, c'est inévitablement l'exécution sociale qui t'attend, drame des chercheurs véritablement indépendants.
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